Topographie des Camps
Ce travail représente les traces des camps de concentration, de passage, de transit, dans la période 1939-1945 en France.
Un réflexe s’impose lorsque, depuis longtemps, je photographie ces lieux ; la possibilité de fuir au delà de ces démarcations. Mon regard se pose alors sur le paysage d’en face ; pour fuir quelques instants?
Se peut-il que les personnes enfermées ici aient eu cette même réaction?
Ma proposition visuelle s’impose dès lors comme une confrontation :
– D’un côté, les images des camps, topographies, murs, monuments, plaques commémoratives, toutes traces qui élaborent un constat qui fige le territoire.
– De l’autre, les images des paysages en face des camps, vierges de toutes traces d’histoire.